Les recherches qui sont exposées au cours de cet article constituent en réalité un essai de théorie quantique des champs dans lequel l’auteur a cherché à introduire plus largement les méthodes de la mécanique ondulatoire.
Le premier chapitre (qui sert d’introduction), est consacré à la théorie classique des champs à laquelle ont été apportées quelques contributions. On y retrouve d’abord une extension à l’espace-temps de la relativité des conditions de Cauchy et de la notion de fonction analytique dans un sens utile pour la théorie des champs, (classique ou quantique). Il est défini à cette occasion un opérateur différentiel linéaire qui servira de thème ou de “motif” à l’armature mathématique de la théorie. L’analogie Champ-polarisation, érigée en principe et l’analogie potentiel-courant électrique ouvrent des perspectives nouvelles. L’analogie champ magnétique-rotation déjà signalée en 1944 aux “Cahiers de physique” apporte de la clarté et de l’unité aux questions de gyro-magnétisme et rend évidente la précision de Larmor. L’interaction potentiel courant fournit une théorie simple des couples de radiation et un tenseur homologue du tenseur de Maxwell.
Le second chapitre reprend l’analogie champ magnétique-rotation, la développe, et donne une théorie maxwellienne de la gravitation qui permettra peut-être à l’auteur de faire fonctionner une pompe hydraulique sur le principe de la machine de Gramme. Une première interprétation du spin est proposée. Au troisième chapitre, l’auteur associe au mouvement du corpuscule dans un champ de forces, un système de deux fonctions d’onde
Ces conclusions conduisent à penser que le champ électromagnétique et le potentiel-vecteur pourrait bien avoir la même nature physique que les ondes
L’idée initiale de ces recherches remonte à la période de sa thèse, mais l’auteur se croyait alors obligé d’utiliser un opérateur matriciel hermitien
Le choix des matrices unitaires à 4 lignes et 4 colonnes du type Dirac était insuffisant et ne lui permettait pas d’obtenir des équations possédant d’une part la symétrie relativiste (Minkowski), et donnant d’autre part le terme de masse. Il ne pouvait obtenir que les formes classiques, des équations de Maxwell dans le vide, en l’absence de charges électriques. (Comptes-rendus de l’Ac. des Sciences, 1er mai 1939). C’est plus tard qu’il aperçut la combinaison
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Reulos, René. Recherches sur la théorie des corpuscules. Annales de l'Institut Fourier, Tome 5 (1954), pp. 455-568. doi : 10.5802/aif.58. https://www.numdam.org/articles/10.5802/aif.58/
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